Dimanche 26 décembre 2004
À 7h 58m 53s heure locale, un tremblement de terre de magnitude 9,1 frappe le nord de Sumatra et provoque un terrible tsunami.
À Sri Lanka, ce tsunami fait près de 35 000 morts, 20 000 blessés et 500 000 déplacés. Sri Lanka est le pays qui compte le plus grand nombre de personnes affectées par rapport à la population totale.
> En savoir plus sur le tsunami du 26 décembre 2004 à Sri Lanka |
Il y a 10 ans... le tsunami
À travers cette exposition de photographies de Jean-Michel Delage, la ville de Puteaux et l'association Suravi souhaitent rappeler ce que fut cette tragédie et l'incroyable élan de solidarité qui en a suivi.
Du 8 au 31 janvier 2015 au Palais de la culture, 19/21 rue Chantecoq, 92800 Puteaux.
Entrée libre tous les jours de 9h à 19h, le samedi de 9h à 17h30, fermé le dimanche. Renseignements au 01 46 92 96 40 |
Le photographe
Jean-Michel Delage s'est rendu à Sri
Lanka quelques jours après le drame. Il a sillonné la côte pendant trois semaines et est retourné plusieurs fois à Sri Lanka afin de témoigner du traumatisme et suivre la reconstruction.
L'exposition Il y a 10 ans... le tsunami regroupe une quarantaine de ses photographies en noir et blanc.
> Entretien avec Jean-Michel Delage |
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Tsunami, quésaco ?
Le terme tsunami vient du Japon où le phénomène est fréquent. Il s'agit d'une vague gigantesque causée par un séisme sous-marin provoquant une brutale mise en mouvement d'une grande quantité d'eau.
En pleine mer, l'ondulation est imperceptible mais, en arrivant sur les côtes, son amplitude augmente et elle submerge la côte, ravageant tout sur son passage.
> En savoir plus avec EduMedia > Comment s'est formé le tsunami de 2004 ? (Radio-Canada) |
Témoignage d'une rescapée
Au moment de la catastrophe, Sonali Deraniyagala est en vacances à Sri Lanka, son pays natal. Elle réchappe miraculeusement à la vague. Mais, de sa famille, elle est la seule. Le tsunami lui a pris ses parents, son mari et ses deux petits garçons. Wave raconte l'histoire de ce jour, où elle a tout perdu, et de tous ceux qui ont suivi. Les mois, les années lorsque l'insupportable déchirement du souvenir succède aux premiers moments d’horreur.
La matière de ce livre, c'est la peine impalpable, indescriptible de la narratrice. Sonali Deraniyagala réussit un récit poétique, sans concession et incroyablement digne sur comment survivre à l'inimaginable. [Éditions Kero]
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